samedi 4 mars 2017

Le père israélien venant de décéder, la mère non-juive se voit refuser la citoyenneté israélienne et les soins médicaux pour leur bébé


Israël est un Etat où le racisme est institutionnalisé



Le père israélien venant de décéder, la mère non-juive se voit refuser la citoyenneté israélienne et les soins médicaux pour leur bébé 

2 mars 2017

Qui a dit qu’Israël est un Etat où le racisme est institutionnalisé ? En voici un exemple déplorable de plus : Le couple, lui Juif israélien et elle Éthiopienne a beau s’être marié en Israel, le père étant décédé pendant la grossesse de sa femme, celle-ci n’a pu obtenir la citoyenneté israélienne pour ce bébé, qui étant prématuré, n’a en outre droit à aucune prise en charge médicale en Israel !

Moshe Trakin, juif d’origine éthipienne, a eu avec son épouse Pentai Mai, deux enfants de son vivant. Mais lors de son décès d’une crise cardiaque en mai dernier, sa femme enceinte de 3 mois, a eu beau faire toutes les démarches administratives, elle n’a pas obtenu la citoyenneté israélienne pour son 3ème enfant, rapporte le journal Haaretz.

Et nous parlons bien de citoyenneté, et non de nationalité, car la nationalité israélienne n’existe pas, étant réservée uniquement aux Juifs du monde entier qui veulent la réclamer mais pas aux citoyens non-juifs de l’Etat d’Israel. (Petit rappel pour les officines israéliennes qui basent leurs poursuites judiciaires sur de soi-disant discriminations en raison de la "nationalité israélienne...)

Donc le bébé, Shai Li, qui est né en novembre dernier à l’hôpital de Netanya en Israel, n’a même pas droit à cette citoyenneté israélienne, qui a été accordée aux deux premiers enfants du couple, du vivant du père ! Et n’ayant aucun statut légal la fillette prématurée ne peut bénéficier d’une prise en charge médicale en Israel, et a été de ce fait renvoyée de l’hôpital où elle est née avant la date normale de sortie.

La maman n’ayant pas les moyens de financer tous les examens et traitements nécessaires, le bébé n’a jusqu’à présent bénéficié d’aucun soins.

Quant au visa de la mère, qui attendait sa carte de résidente, il expire vendredi et elle n’en a aucune nouvelle ! Ce qui veut dire qu’elle ne pourra pas travailler et nourrir sa famille.

La mère est actuellement embarquée dans des procédures judiciaires éreintantes, dont on espère, que la publicité faite à son cas par un journal israélien, va lui permettre d’obtenir gain de cause.

Mais bien d’autres cas du même genre ne bénéficient d’aucune publicité au royaume du racisme institutionnalisé de "L’état Juif" !

Et on vaudrait qu’on arrête de boycotter cet Etat ?

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

Source : Haaretz

CAPJPO-EuroPalestine


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