dimanche 10 novembre 2013

Accès à la première ligne en santé : Des gestes concrets réclamés en faveur de l’égalité des chances



Accès à la première ligne en santé : Des gestes concrets réclamés en faveur de l’égalité des chances

5 novembre 2013

La porte-parole de Québec solidaire a déposé aujourd’hui une motion invitant le gouvernement Marois à donner rapidement suite aux six recommandations du Conseil du statut de la femme au sujet de l’accès aux soins médicaux de première ligne pour les Québécoises. La motion été adoptée à l’unanimité.

« Le ministre Hébert a réagi favorablement à l’avis du Conseil, mais laisse traîner le dossier. L’exemple des GMF qui ne respectent pas les heures d’ouverture et qui bénéficient de la clémence du ministre est là pour le démontrer. Cette inaction nuit à l’égalité entre les hommes et les femmes que ce gouvernement prétend vouloir défendre à tout prix », explique Françoise David.

Selon l’avis du Conseil du statut de la femme, 73 % des femmes ont de la difficulté à obtenir des services médicaux le soir et la fin de semaine. Or, 62 % des heures travaillées par les médecins de famille québécoises le sont pour des services médicaux de première ligne. Selon la députée de Gouin, la présidente du Conseil a tout à fait raison quand elle affirme que « les difficultés d’accès aux soins médicaux de première ligne pèsent plus lourdement sur les Québécoises, en matière de temps d’attente, de responsabilités alourdies,  d’épuisement et d’isolement ».

Le Conseil a de plus évalué que le manque d’accessibilité à la première ligne pénalise entre autres les personnes proches aidantes qui sont en majorité des femmes et, dans 75 % des cas, les « principales aidantes » aux personnes en perte d’autonomie. La fonction reproductive des femmes, leur rôle social et le fait qu’elles ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes les amènent à utiliser davantage le réseau de la santé et des services sociaux au cours de leur vie.

« Quand l’accès aux services médicaux de première ligne connait des ratés, ce sont les femmes qui en subissent davantage les contrecoups. Si le ministre Hébert et son gouvernement veulent faire de l’égalité des chances un fait réel, qu’ils mettent en application les recommandations du Conseil du statut de la femme. Ça sera là un geste plus concret et utile que l’interdiction du voile dans la fonction publique », conclut Françoise David.

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