La souveraineté alimentaire maison par maison
Patrick Rodrigue Publié le 05 novembre 2013
«La souveraineté alimentaire, ce n’est pas seulement une question de société. C’est aussi un objectif à atteindre chacun chez soi. Mais pour cela, il faut revoir la législation.»
À l’invitation de Québec Solidaire, Dominic Lamontagne, fondateur de la conserverie artisanale Le Naked Lunch et ardent défenseur de l’agriculture à échelle humaine, a passé quelques jours dans la région pour présenter La Ferme impossible, une conférence doublée d’un échange sur la législation actuelle qui, selon lui, étouffe littéralement la relève agricole. Pas contre l’UPA, mais contre la loi
De passage dans nos bureaux, M. Lamontagne s’est d’emblée défendu d’attaquer le monopole de l’UPA dans la production agricole.
«Ce que je dénonce, ce sont les lois qui ont permis l’établissement de ce monopole, a-t-il précisé. Je ne demande pas qu’on abolisse le système actuel, mais plutôt qu’on accorde de la souplesse afin que toute ferme artisanale qui ne dépasse pas un pour cent d’une production commerciale moyenne soit exclue du système des quotas. Par contre, cette même ferme devrait assumer seule sa mise en marché.»
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