mercredi 3 mai 2017

Comme ce loup dans cette immense Forêt de la Vie


Une douleur, une poésie, ma douleur.


Comme ce loup dans cette immense Forêt de la Vie 

Par Sergio de Rosemont

Comme ce loup dans cette immense Forêt de la Vie

Comme ce loup se sent perdu depuis qu'il a perdu sa compagne de longues dates.

Depuis qu'il l'a vu rendre l'âme devant ses yeux, pendant qu'il hurlait son nom pour qu'elle s'éveille.

Hélas elle ne s'éveillera plus.

Ha quoi bon une si grande forêt s'il n'a plus sa compagne avec qui la partager ?

Maintenant comme seule compagne ce loup n'a que cette Folitude.

Il a beau hurler le nom de sa compagne dans cette forêt, aucune réponse ne lui revient.

Oui il en pleur, son âme en est déchirée, blessée mais vous ne verrais jamais ce loup pleurer car les larmes coulent par l'intérieur et ces larmes sont des larmes d'acide le brûlant de l'intérieur.

Ces larmes sont trop douloureuses pour sortir.

Même si la meute le soutient de tout son coeur, la douleur de la perte lui revient souvent comme une sphère d'acier en fusion tournoyant dans ses entrailles.

Les dernières images du visage de sa douce compagne lui reviennent souvent le soir lorsqu'il se retrouve dans cette tanière conjugale.

Devra t-il monter ces Chevaux de la Terreur et chevaucher cette immense Forêt de la Vie et terminer comme un chevalier errant ?

Oui le soir dans cette tanière conjugale il hurle le nom de sa compagne.

Oui le soir je nomme ton nom !

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