jeudi 28 juin 2018

Dans la grande démocratie israélienne, on fête les bébés qu’on brûle : VIDÉO


Parlons de cette si merveilleuse démocratie israélienne



Dans la grande démocratie israélienne, on fête les bébés qu’on brûle : VIDÉO 

25 juin 2018

Ci-dessous une vidéo d’Israéliens fêtant la semaine dernière la mort du bébé Ali Dawabshe brûlé vif par les colons, et déplorant que lors de ce "barbecue", son frère Ahmed, très grièvement brûlé, n’ait pas "grillé" complètement. Ceci se passe en l’absence de toute intervention de la police ou de l’armée devant un tribunal.




Cette fête a lieu devant le tribunal militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée, où le grand-père des deux enfants, Hussein Dawabshe qui a porté plainte, était entendu le 20 juin dernier.

"Où est Ali ??? Ali a cramé, il est passé au barbecue ! " "Où est Ali ? Il n’ y a pas d’Ali ! Ali a cramé, il est passé au gril !"

"Tout cela fut scandé violemment tels des crachats en pleine face, avec le grand-père dans la ligne de mire. Les policiers et les militaires, qui se tenaient devant nous, ne firent...rien. Strictement RIEN.", écrit Jonathan Ofir.

"Les apôtres du terrorisme n’oublièrent pas de rappeler les autres membres de la famille palestinienne : “Où est Ali ? Où est Riham ? Où est Saad ? OoooH ! Vraiment quel dommage, Ahmad n’a pas brulé comme les autres !

Ils profèrent à l’encontre de ce grand-père les insultes les plus obscènes, tout droit sorties du répertoire nazi, pour parler de son petit fils passé " au gril", tandis que la police israélienne reste de marbre, révélant par son inertie combien le racisme lui est devenu intrinsèque".


Voilà ce qui se chanta à propos d’Ali Dawabsheh, ce petit bébé de dix huit mois, mort brûlé vif, tué en 2015 par des Juifs terroristes, à Duma village de Cisjordanie. Riham, la mère d’Ali, tout comme son père Saad, succombèrent à leurs blessures quelques semaines après l’incendie criminel qui ravagea leur maison, suite à des jets de coktails molotov par des colons israéliens durant la nuit.

De toute la famille, de ses quatre membres, seul le petit Ahmad, âgé de cinq ans, a pu survivre.


Et ces Israéliens, le mêmes terroristes étaient là, devant le tribunal, pour narguer le grand-père venu s’y présenter pour une audience préliminaire, au cours de laquelle la Cour décida de mettre en examen un adulte ayant avoué sa participation à l’attentat, ainsi qu’un adolescent reconnu comme complice.

Hussein était accompagné de ses avocats palestiniens israéliens, Ayman Odeh et Ahmed Tibi. Maître Tibi a posté une vidéo où l’on voit la police israélienne rester impassible, nullement troublée par ces chants de haine, ces appels au meurtre. Durant toute leur manifestation devant le tribunal, Les jeunes colons crièrent regretter que la mort eût épargné Ahmad.


"Les autorités israéliennes lui refusent pour autant tout droit à "réparation" normalement due à toute personne victime de terrorisme. Pourquoi ? La famille d’Ahmad a le tort de ne pas être juive.", commente Jonathan Ofir.

Quant aux auteurs du crimes, connus comme faisant partie de "la bande des collines", ils furent finalement arrêtés. Mais cela n’empêche pas leurs amis de la même bande de se produire devant le tribunal pour crier de joie " Ali est sur le gril".


"MORT AUX ARABES", cela n’est jamais poursuivi en Israel. Mais si jamais des Arabes étaient pris en train de chanter "Mort aux Juifs !", alors non seulement ils seraient trainés devant les tribunaux, mais de surcroît on entendrait partout dans le monde les cris d’orfraie des organisations sionistes hurlant à l’antisémitisme, en montrant du doigt ces Arabes qui sont possédés par la haine du Juif.


Banderole : Tuez les tous !

Ce n’est pas la première fois que la mort de ce bébé fut encensée. En décembre 2015, une vidéo montrant une douzaine d’invités à un mariage en train de porter un toast à l’incendie terroriste, fut rendue publique par Channel 10. On pouvait y voir les invités de ce mariage mener de véritables danses de la mort, en train de brandir des coktails molotov, des poignards, allant jusqu’à lacérer à coups de couteaux une photo du petit bébé Ali Dawabshe.

Dans la famille de la droite dite radicale, ce couple tout juste marié était connu comme le loup blanc, et il ne fut pas inquiété."

(Traduit par Lionel R. pour CAPJPO-EuroPalestine)

Source : azvsas.blogspot.com/2018/06/how-sick-can-they-get-judeo-nazi.html

CAPJPO-EuroPalestine

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