dimanche 8 juin 2014

Condition de vie des personnes handicapées: Québec solidaire veille au grain



Condition de vie des personnes handicapées: Québec solidaire veille au grain 

3 juin 2014

À la veille du dépôt du budget, Québec solidaire annonce qu’il portera une attention particulière aux mesures de soutien aux personnes handicapées ou aux éventuelles coupures qui vont affecter la qualité de vie des gens vivant avec une incapacité. « Il serait indécent, au moment même où se tient la Semaine québécoise des personnes handicapées, que le gouvernement réduise les services à nos concitoyennes et concitoyens vivant avec un handicap », lance Andrés Fontecilla, président et porte-parole de Québec solidaire.

La députée solidaire Manon Massé plaidera en commission parlementaire pour que les crédits budgétaires soient augmentés pour le soutien à domicile des personnes handicapées en quête d’autonomie et pour que le gouvernement investisse dans la mise en place de nouveaux projets d’habitations communautaires et sociales universellement accessibles.

Les solidaires porteront également une attention particulière aux sommes allouées au transport adapté. Dans le budget Marceau, il y avait 6 millions $ de plus qui étaient prévus, mais un gel par la suite, jusqu’en 2020. Pendant ce temps, seulement à Montréal, le transport adapté a connu une hausse de 6% en 2013 et on a identifié un manque à gagner de 3,2 millions $. 25 000 personnes utilisent chaque année le service de transport adapté offert par la Société de transport de Montréal (STM).

Québec solidaire souhaite également que le budget libéral rehausse le financement des centres de réadaptation en déficience physique. Plus de 6800 personnes, dont 2500 enfants, ayant une déficience auditive, du langage, motrice ou visuelle, attendent pour un premier service spécialisé de réadaptation dans un de ces centres. Au total, 77 000 personnes y reçoivent des services chaque année.

« Plus de la moitié des gens en situation de handicap vivent avec moins de 15 000$ par année et les trois quarts des personnes vivant avec une déficience, membres d’un ménage, vivent en appartement. Collectivement, nous devons les appuyer en nous assurant que nos services publics remplissent ce mandat », conclut Manon Massé.


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