jeudi 26 juin 2014

Pour un Québec juste, vert et indépendant


Discours prononcé à Québec par Sébastien Bouchard pour la fête nationale des Québécoises et des Québécois de 2014



Pour un Québec juste, vert et indépendant 

mercredi 25 juin 2014, par Sébastien Bouchard

Bonjour, mon nom est Sébastien Bouchard. Je suis indépendantiste depuis mon plus jeune âge et je m’implique dans la gauche indépendantiste depuis 1994. J’ai été co-porte-parole régional de Québec solidaire et candidat dans J-Lesage. J’aimerais vous partager ma vision de l’indépendance.

Un projet ancré dans l’histoire

Notre projet d’indépendance s’inscrit dans l’histoire de notre nation.

Cette nation c’est un projet en constante évolution, au fils des générations et des nouveaux arrivants, aux fils des luttes sociales et nationales un projet qui se transforme et qui transforme notre identité et notre vie.
 C’est une nation rebelle, qui s’impose en français en Amérique,
 Une nation encore dominée mais toujours insoumise,
- de la révolution républicaine des Patriotes, à la Révolution tranquille jusqu’au printemps québécois du mouvement étudiant et des casseroles citoyennes.
 Une nation de paysans puis d’ouvrières,
- d’étudiantes, de retraitéEs et de travailleurs.


Une nation syndicale, féministe et écologiste, coopérative et communautaire qui n’a pas eu peur de commencer à nationaliser les ressources qui nous appartiennent.
 D’une nation pacifiste, qui depuis plus de 100 ans se soulève contre les guerres des Empires, des émeutes de la conscription ici à Québec en 1918 jusqu’aux mobilisations massives contre la guerre en Irak.
 Une nation métisse et inclusive, un croisement de Français et d’Autochtones, d’Irlandaises, de Juifs et d’Italiennes, de Chiliens, d’Arabes et de Vietnamiennes, d’immigrantes et immigrantes d’Europe, d’Amérique, d’Afrique et d’Asie, vivants en français tout au long du St-Laurent.


C’EST POUR CETTE NATION QUE JE VEUX, AVEC VOUS, ENFIN EXISTER, ENFIN CRÉER UN PAYS ET FAIRE L’INDÉPENDANCE.

Ce projet a des ennemis
 
Ce fut l’empire britannique, puis la fédération assimilatrice canadienne : c’est le grand capital anglais, puis canadien, états-unien et québécois   C’est aussi la complicité de ceux et celles qui veulent depuis la Conquête Nous enfermer dans une vision ethnique et réactionnaire, canadienne-française et catholique, où le seul espoir de survivance se fonde sur le repli sur soi, la peur de la différence et la conscription du ventre des femmes pour repeupler le pays.  C’est aussi ceux et celles qui dénigrent notre culture et nos artistes pour mieux glorifier la culture commerciale états-unienne. Vous reconnaîtrez ici les radios-poubelles qui sévissent à Québec : qui nous parlent de culture québécoise, pour bien souligner que les immigrants ne sont pas comme nous ; qui, la phrase suivante, dénigrent l’indépendance puis se réfugient dans le patriotisme urbain antimontréalais. Et ils terminent en soulignant la réussite de ceux qui ont réussi et devant qui on devrait s’incliner, en premier lieu, les Albertains et leur développement pétrolier, et leur Premier Ministre, Stephen Harper.

Notre projet de pays a des ennemis mais aussi des alliéEs.

Et il en faudra, car face à la puissance de l’argent, la seule façon de gagner, ce sera par la force du nombre, par la mobilisation organisée de millions de personnes qui, dès maintenant, et au moment ultime, seront prêtes et prêts à se solidariser pour mettre au monde un nouveau pay.

Nos allié-e-s, ce sont :

Des femmes et des hommes qui construisent notre identité et notre culture, notre économie et nos services publics.
 Des organisations, syndicales, étudiantes, communautaires, coopératives, citoyennes et politiques.
 C’est aussi l’État québécois et notre droit de réglementer, d’investir et de nationaliser les organisations qui souhaitent nous déstabiliser


 La situation actuelle nous place devant plusieurs défis :

Un premier défi de l’inclusion des personnes issues de l’immigration

C’est une question de survie démographique, une nécessité pour une victoire référendaire, et, une question fondamentalement démocratique.

À ce sujet, il faudra minimalement

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