mercredi 4 octobre 2017

BDS : des entreprises promettent de se retirer d’Israël (Haaretz)


Je partage à titre d'information



BDS : des entreprises promettent de se retirer d’Israël (Haaretz) 

27 septembre 2017

Le commissaire des Nations-Unies en charge des droits de l’homme, Zeid Ra’ad al-Hussein, a commencé à envoyer des lettres d’avertissement à une liste de 150 entreprises opérant dans les colonies de Cisjordanie, dont plusieurs ont déjà répondu qu’elles ne renouvelleraient pas les contrats qu’elles ont avec Israël, annonce mercredi soir le quotidien Haaretz.

Citant des sources israéliennes et occidentales, le quotidien ne fournit pas le texte complet de ces courriers. Il indique cependant que les missives avertissent leurs destinataires qu’ils sont susceptibles d’être inscrits sur une liste noire des compagnies violant le droit international.

Sur les 150 entreprises visées, la moitié sont israéliennes, dont le laboratoire pharmaceutique Teva, qui bénéficie d’un quasi-monopole sur le marché palestinien du médicament alors que l’occupation interdit le développement d’une industrie locale ; le voleur d’eau Mekorot ; le marchand de mort Elbit ; ou encore le conglomérat Africa-Israel, les banques Hapoalim et Leumi, le géant local de la téléphonie Bezeq, ainsi que la compagnie d’autocars Egged et ses lignes réservées aux colons.

Une trentaine d’autres sont états-uniennes, poursuit Haaretz, dont Coca-Cola, le fabriquant de bulldozers « spécial Tsahal » Caterpillar, Airbnb qui organise la location de logements à des touristes dans les colonies, de même que TripAdvisor, etc.

Une cinquantaine d’autres firmes sont de nationalités diverses, notamment allemandes, coréennes, norvégiennes, poursuit Haaretz sans donner plus de détails sur le restant.

Plusieurs des destinataires ont déjà fait savoir qu’ils allaient carrément se retirer d’Israël.

« Ces entreprises ne sont tout simplement pas capables de faire la distinction entre Israël et les colonies, alors elles arrêtent tout. Elles ne veulent plus investir dans ce qui est une source de problèmes politiques. Et le phénomène pourrait bien faire boule de neige », déclare au Haaretz, sous le sceau de l’anonymat, un haut fonctionnaire israélien.

Une commission interministérielle israélienne a été constituée, pour tenter, avec l’appui de l’administration états-unienne, d’empêcher la publication de ladite liste.

« Mais dans les cercles gouvernementaux, on est globalement pessimiste sur ce point, et l’hypothèse est que la liste sera bel et bien rendue publique à la fin de l’année », écrit le journaliste du Haaretz Barak Ravid.

Aussi les ambassades israéliennes ont-elles reçu comme consigne de dire aux gouvernements étrangers que le recours à la liste équivaudrait, ni plus ni moins, à un boycott. On ne peut pas si bien dire, en effet !

Source :
www.haaretz.com/misc/article-print-page/.premium-1.814658


CAPJPO-Europalestine

 

Aucun commentaire: