mercredi 21 mai 2014

Une pensée pour mon ami Joey.

Voici un texte que j'avais écrit en septembre 2010 que j'ai retrouvé et que je repartage avec vous :



Une pensée pour mon ami Joey.

Comment ne pas ressentir cette rage, cette répugnance contre cette gestionnaire et cette entreprise ?

Je viens tout juste d'apprendre que mon ami Joey est maintenant itinérant, et qu'il a été rétrogradé.

C'est la première fois que ca lui arrive que d'être itinérant, sans domicile.

Comment ces tuiles, lui sont-elle arrivées ?

Comment a t-il pu se retrouver dans ce trouble ?

C'est simple, il a été malade pendant quelques jours, et à cause d'un manque d'argent le propriétaire l'a foutu à la porte.

Et côté travail, soit à la même place que moi-même, la gestionnaire l'a à son retour rétrogradé.

Pire ce soir lorsqu'il est entré au travail, on lui a mentionné qu'on avait rien pour lui.

On le niaise au lieu de simplement lui dire qu'ils ne veulent plus de lui, qu'ils ne veulent plus rien savoir de lui.

Étant donné l'ancienneté qu'ils ne peuvent pas le congédier facilement, alors on tente tout pour le faire démissionner.

Cette gestionnaire ce fou de cette cruauté mentale qu'elle cause à Joey.

C'était la première fois que je voyais mon ami se retenir pour ne pas pleurer !

Ca fait mal de voir un ami à la rue et se retenir de pleurer et de le voir faible se remettant de la maladie.

Rien n'est plus révoltant que de voir un ami à la rue et se retenir de pleurer et de le voir faible se remettant de la maladie.

Oui une raison de plus pour haïr cette gestionnaire, cette entreprise.

Une motivation de plus dans mes démarches pour aller travailler ailleurs !

Joey tout comme moi était de ceux qui ont donné leur 200 % à cette entreprise.

Son seul crime, avoir su se tenir debout face au narcissisme de cette gestionnaire.

Ne me demandez pas où je travail, je vous le mentionnerais en temps et lieu !

J'entend encore Joey me dire qu'il ne voulait pas qu'on l'héberge et que de toutes façons que la nuit serait chaude.

Il refusait catégoriquement que quiqu'on que l'héberge, un refus d'orgueil sûrement !

Mais cette nuit en m'allongeant dans mon lit, comment ne pas voir dans ma tête cette image de mon ami dormant sur un banc publique?

Oui Joey je pense à toi en ce moment !

Et je m'endorre avec le coeur qui pompe de douleur et de rage, comme s'il pompait un sang de plomb !

Une pensée pour mon ami Joey.

P.S: Joey n'est qu'un nom d'emprunt question de protéger son anonymat.

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