mercredi 4 mars 2015

Salaire des député.e.s – « Il est temps de faire le ménage ! » Manon Massé




Salaire des député.e.s – « Il est temps de faire le ménage ! » Manon Massé 

3 mars 2015

Québec solidaire accueille favorablement l’intention du gouvernement de donner suite aux recommandations du rapport L’Heureux-Dubé en mettant fin aux indemnités de transition des député.e.s démissionnaires.

« Dans la foulée du départ d’Yves Bolduc, mettre fin aux indemnités de transition des députés est la moindre des choses. La prime empochée par M. Bolduc équivaut au double de la subvention accordée au programme Chapeau, les filles! et coupée par le ministère de l’Éducation en février. Un ou une ministre démissionnaire n’aura aucune difficulté à se relever. On ne peut pas en dire autant des programmes touchés par l’austérité libérale », souligne Manon Massé, députée solidaire de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

Pour Mme Massé, le gouvernement doit appliquer les mesures d’équité et de transparence proposées par le rapport L’Heureux-Dubé, déposé fin 2013. « Si le gouvernement Couillard prend son voeu de transparence au sérieux, il doit s’engager à abolir l’allocation annuelle de dépenses non imposables de 16 027 $ et l’intégrer au salaire brut des député.e.s. Dans la même lignée, une réforme du régime de retraite des député.e.s se fait attendre depuis trop longtemps. De telles largesses accordées aux député.e.s alors que Québec va chercher des économies dans les fonds de retraite des travailleurs et des travailleuses, ça n’a aucun bon sens! Sans parler de la hausse prévue de 40% du salaire du Premier ministre, qui dépasserait le 250 000$! », souligne-t-elle.

« Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis le dépôt du rapport L’Heureux-Dubé. Le gouvernement doit agir dans le respect de la population et réaménager la rémunération globale des député.e.s en tenant compte des impacts de l’austérité sur le gagne-pain des gens ordinaires. Comment mes collègues et moi allons expliquer des augmentations stratosphériques à une mère monoparentale ou à un syndiqué de la fonction publique? », conclut Mme Massé.

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