samedi 27 août 2016

Exploitation minière - Le Québec continue de donner son or pour des peanuts


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Exploitation minière - Le Québec continue de donner son or pour des peanuts 

La députée de Québec solidaire, Manon Massé, est outrée d’apprendre qu’en cinq ans, la minière Canadian Malartic n’a pas payé un sou d’impôt au gouvernement du Québec. « Ce c’est pas tout! Elle n’a pas non plus payé de redevances pendant les trois premières années d’exploitation ! Cette minière a creusé un énorme trou en plein cœur de la ville de Malartic, a déplacé des milliers de résident.e.s, cause des dommages environnementaux importants et maintenant, on apprend qu’elle vole la population québécoise! Le gouvernement libéral n’a pas perdu ses bonnes habitudes, il laisse ça aller ».
 
En cinq ans, la minière a extrait 2,5 millions d’onces d’or. Selon le prix moyen de l’or, ça équivaut à 3,25 milliards de dollars, mais Canadian Malartic n’a payé que 30 millions en redevances pou 2014 et 2015. « Pourquoi on se retrouve avec des peanuts payés au gouvernement ? Parce que notre régime minier est digne d’une république de bananes. D’ailleurs, mon collègue le député Amir Khadir a maintes fois dénoncé la situation.  Québec solidaire est le seul parti qui peut se regarder dans la glace car nous n’avons pas voté en faveur de ce code minier désuet, qui permet aux minières de voler la population», continue Mme Massé.
 
Pour la députée, le fait que le taux moyen de redevances réelles soit de 1,5 % prouve que le régime québécois de redevances est trop permissif et est adapté pour les minières, pas pour les Québécoises et Québécois. À la lumière de ses révélations troublantes, Manon Massé exhorte le gouvernement à ne pas torpiller l’avenir écologique du Québec avec son projet de nouvelle politique énergétique. «Le gouvernement s’obstine à travailler dans le beurre ! Telle quelle, cette nouvelle politique est une vraie farce. Non seulement aucun groupe écologiste ou citoyen n’a été entendu en commission parlementaire, mais en plus, le projet de loi est complaisant envers l’industrie des hydrocarbures. À ce rythme, il n’y a aucune chance que le Québec remplisse ses engagements de réduction des gaz à effet de serre pris à Paris ».


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