jeudi 18 juin 2015

Coupes de 60% pour les groupes en développement de la main d’oeuvre féminine « Des grenailles sur le dos des femmes », Manon Massé




Coupes de 60% pour les groupes en développement de la main d’oeuvre féminine « Des grenailles sur le dos des femmes », Manon Massé 

15 juin 2015

La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques et critique en matière de condition féminine pour Québec solidaire, Manon Massé, s’élève contre les coupes de 60% imposées aux groupes en développement de la main‑d’œuvre feminine. « Encore une fois, le couperet de l’austérité libérale s’abat sur les femmes. Les priorités du gouvernement sont celles d’une minorité qui ne connait pas la précarité et les porte-feuilles vides ».

« M. Couillard, pourquoi s’acharner sur les femmes? Votre austérité à déjà fait bien des ravages. Ces coupes qui s’abattent aujourd’hui sur les 16 organismes spécialisés en développement de la main‑d’œuvre féminine ne représentent même pas 1 million$ d’économie pour vous. Mais c’est 60% des budgets de ces groupes! Décidément, votre gouvernement ne souhaite pas que les femmes aient des emplois décents! », déclare Mme Massé.

La députée souligne que le gouvernement peut faire d’autres choix, plutôt que d’économiser des grenailles sur le dos des femmes. « Une économie de 1,5 milliards serait possible avec un pole d’achat groupé de médicaments, de plus en plus d’intervenants vont en ce sens. Abolir les privilèges fiscaux comme les crédits d’impôts pour gains de capital et pour gains en dividends apporterait aussi son lot d’économie. Mais non, MMM. Coiteux, Couillard et Leitao aiment mieux couper 700 000$ à des groupes qui favorisent l’emploi des femmes ».

« J’avise la ministre de la Condition feminine, Stéphanie Vallée, que je suis prête à travailler avec elle pour que les budgets dédiés à ces organismes vitaux pour l’emploi des femmes soient maintenus », termine la députée.



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