lundi 15 juin 2015

« En Europe comme au Québec, la gauche peut gagner ! » – Amir Khadir




« En Europe comme au Québec, la gauche peut gagner ! » – Amir Khadir 

13 juin 2015

Réunis à Montréal en conférence de presse, Québec solidaire et trois formations populaires européennes, SYRIZA (Grèce), PODEMOS (Espagne), et Die Linke (Allemagne) ont dénoncé d’une même voix les effets pervers de l’austérité et lancé un appel à la solidarité.

Le député de Mercier, Amir Khadir, croit que l’appui croissant à une nouvelle alternative politique en Europe ouvre le champ des possibles pour les Québécoises et les Québécois.

« En Europe, l’austérité a laissé un champ de ruines sur son passage. Toute une génération est maintenant aux prises avec le chômage et la précarité. Voilà ce qui nous attend si le gouvernement Couillard s’obstine à appliquer une recette discréditée ! Quand SYRIZA a pris le pouvoir, les libéraux se sont empressés de refuser notre motion de félicitations. C’est peut-être parce qu’ils ont peur. En Grèce, SYRIZA est la preuve vivante qu’il est possible de former un gouvernement qui refuse l’austérité et recevoir l’appui de la population une fois au pouvoir ! »

Yiannis Bournous, membre du secrétariat politique et responsable du département des relations internationales de SYRIZA, a remarqué que la victoire de sa formation politique a fait des vagues à l’extérieur des frontières de la Grèce.

« Le combat mené par SYRIZA en Grèce n’est pas seulement une lutte pour la Grèce. C’est une lutte pour autre Europe, une lutte internationale qui veut faire mentir le slogan préféré de Margaret Thatcher : il n’y a pas d’alternative. »

Pablo Bustinduy Amador, secrétaire aux relations internationales et membre du conseil citoyen de PODEMOS, est aux premières loges d’un mouvement politique participatif qui remporte ses premières victoires aux municipales.

« Les peuples d’Europe vont devoir choisir entre l’austérité et la démocratie. Il ne peut pas avoir de démocratie sans droits sociaux. PODEMOS est la preuve vivante que les gens normaux, ceux qui ont subi les attaques de l’austérité, peuvent et doivent faire un pas en avant et prendre le pouvoir. »

Caren Lay, députée de Die Linke au Bundestag allemand, a fait écho à ses collègues.

« Même au cœur de l’austérité européenne, il y a une opposition croissante aux politiques d’Angela Merkel. Les problèmes économiques européens ne sont pas de la faute de la Grèce; ils sont causés par les politiques d’appauvrissement allemandes exportées dans d’autres pays. Je suis heureuse de rejoindre SYRIZA, Podemos et Québec solidaire dans cette résistance contre l’austérité. »


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