samedi 1 mars 2014

Nadeau-Dubois s'explique mal l'engagement péquiste des ex-leaders étudiants



Nadeau-Dubois s'explique mal l'engagement péquiste des ex-leaders étudiants

Publié le 27 février 2014 à 05h00
Annie Mathieu
Le Soleil


(Québec) Si Martine Desjardins fait bel et bien le saut en politique provinciale avec le Parti québécois, elle et son ex-collègue de la grève étudiante de 2012 Léo Bureau-Blouin auront des comptes à rendre à ceux qui se sont battus contre l'augmentation des droits de scolarité, croit Gabriel Nadeau-Dubois.

«Qu'est-ce qui fait qu'on peut défendre avec autant d'acharnement, autant de conviction, une position et là, en défendre une autre quelques années plus tard? Je pense que beaucoup de gens se posent cette question-là et moi aussi, je me la pose», a affirmé l'ex-leader étudiant, qui donnait au Cégep Limoilou une conférence sur son livre Tenir tête.

L'ancien porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) dit respecter le choix «légitime» de faire de la politique. Mais il juge que dans le cas de Martine Desjardins, qui était à la tête de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), et de Léo Bureau-Blouin, qui a présidé la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) avant de devenir député, il y a «une tension».

«De voir des anciens porte-parole qui vont maintenant défendre une augmentation des frais de scolarité, petite, mais une augmentation quand même, l'indexation [...], je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ont fait la grève qui vont ressentir le besoin d'avoir des explications», affirme M. Nadeau-Dubois.

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