lundi 12 janvier 2015

Marche républicaine : "C'est dur d'être récupéré par des cons"




Marche républicaine : "C'est dur d'être récupéré par des cons" 

dimanche 11 janvier 2015

Angela Merkel, David Cameron, Matteo Renzi... De très nombreux dirigeants prennent part à la marche républicaine organisée ce dimanche pour dénoncer les attentats perpétrés par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly les 7, 8 et 9 janvier en Ile-de-France, qui ont fait 17 morts. Mais la présence de certains d'entre eux, dont certains sont fichés par Reporters sans frontières parmi les pires liberticides de la planète, crée la polémique. Pas sûr que Charb, Wolinski et les autres journalistes de l'hebdomadaire satirique disparus aient apprécié de voir le Gabonais Ali Bongo, le Premier ministre du président turc Erdogan ou encore le populiste hongrois Viktor Orban proclamer "Je suis Charlie".

Sur les réseaux sociaux, le ton est virulent. Julien Salingue, chercheur en sciences politiques, a la "nausée" : "L'ampleur de la récupération politique est sans précédent, et crée un vrai malaise chez celles et ceux qui auraient aimé défiler pour témoigner de leur authentique tristesse et de leur sincère colère après ce qui s'est passé mercredi. (...) Celles et ceux qui veulent défiler à Paris ne sont pas des alliés objectifs des affreux. Celles et ceux qui ne veulent pas y aller ne sont pas des alliés objectifs des terroristes. J'invite toutefois chacun-e (...) à se demander contre qui cette coalition des affreux, qui s'en fichent éperdument des libertés individuelles, des droits démocratiques et de la justice, est dirigée", écrit-il sur Facebook. Et de tweeter :
"Viktor Orban et M. Rajoy viendront défendre la liberté d'expression avec Ali Bongo et Erdogan. Des nouvelles de Poutine ?" ironise pour sa part le sociologue Éric Fassin, professeur de sciences politiques à l'université Paris VIII.

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