J'ai fait un drôle de rêve !

Voici un autre de mes anciens textes que je repartage :

J'ai fait un drôle de rêve ! 

Par Sergio de Rosemont

J'ai fait un drôle de rêve. Dans une vaste plaine, il y avait 3 scènes 3 théâtres à ciel ouvert, il y avait aussi une immense foule, un peuple. Les acteurs de chacun de ces théâtres maudissant les acteurs et les pièces jouer dans les deux autres théâtres, prétendant qu'eux seul jouait la réalité .

Alors je commença à poser mes questions aux acteurs du premier théâtre , ensuite à ceux du deuxième théâtre et finalement à ceux du troisième théâtre mais aucun ne me répondait ! Comme si ces acteurs ne pouvaient m'entendre.

Alors j'approcha de l'un de ces théâtres et saisi l'acteur principal par le poignet, que ne fut pas ma surprise. Il était froid sans vie, son corps était de bois ! Ses yeux étaient de vitre et immobiles et à mon étonnement je découvris qu'il était rattaché à des fils à peine perceptibles.

Et oui ce que je croyais être des acteurs n'était en fait que des marionnettes à fil. Je leva les yeux et j'aperçu les marionnettistes au dessus de chacun des théâtres. Ces marionnettistes à leurs tour clamant que seul leur théâtre respectif nous offrait que la vérité et en salissant la réputation des deux autre théâtres marionnettistes.

En m'éloignant je constatais que derrière chacune des trois équipes de marionnettistes se tenait dans l'ombre un homme cravaté avec une mallette payant le chef d'équipe pour qu'il puisse continuer à tenir son discours.

Je resta immobile pendant un long moment qui me semblait un éternité à observer le tout, le peuple émerveillé par les marionnettes leurs offrant un meilleurs avenir . Ce peuple illusionné prenant les marionnettes pour leurs guides devant leurs montrer le chemin à suivre. Je regardais les marionnettistes faisant aller leurs doigts comme s'il s'agirait d'un ballet . Les trois hommes à mallettes donnant des pilles d'argents en échange de quelques petits discours bien appliqués par les marionnettes.

Un peu plus tard je vit les trois homme à la mallettes, ceux qui dirigeaient les trois théâtres ennemis quitter leurs théâtre respectif , prendre trois sentiers distincts . Mais que fut pas ma surprises que de constater à une distance assez éloigné des trois théâtres et surtout loin des regards des marionnettistes et de leurs chefs d'équipes respectif à un lieu inconnu des marionnettistes et de leurs chefs d'équipes , les trois sentiers ne faisaient plus qu'un chemin menant à un bâtiment faisant penser à un mélange de manoir et d'usine où les attendaient un groupe de très bien nantis afin de récompenser leurs trois valets cravatés et à mallettes.

Alors je me réveilla. Mais le cauchemar fut à mon réveil lorsqu'il me venu une pensée à mon esprit; « Et si mon rêve correspondrait à la réalité ? »