samedi 31 janvier 2015

Parler de la shoah, partager cette souffrance.

Un texte à réflexion :



mardi 27 janvier 2015

Parler de la shoah, partager cette souffrance.

Dédicace spéciale aux enseignants.
( Par Serge Grossvak )


Nous sommes gouvernés par des bien-pensants. Ils sont fidèles à leur longue tradition, ils se sont bien lâchés pour stigmatiser nos enfants de banlieue. Ces gosses sont dangereux et idiots et il s'agit de les reprendre en main. Et ils seront repris en main, foi de ministre ! La minute de silence, l'hymne national et la prosternation devant la shoah vont être enseignés de gré ou de force. Enseigné par la soumission, pas la réflexion. Classe dominante, puissants dominants, ils sont si sûr d'eux même qu'ils sont près à tout imposer à leurs « sans dents » et ne se laisseraient troubler par la moindre ombre de questionnement. Faut-il envier ces bonnes consciences pour le doux sommeil qu'ils y gagnent ?
Des enseignants de banlieue ont clamé leur indignation devant ce mépris, ont tendu leur main fraternelle à leurs élèves stigmatisés. FRATERNITE.
Maintenant il faut avancer et affronter ces ravages qui s'étendent sous nos yeux. Les récents assassinats ne constituent qu'un pas de plus vers le gouffre. Un premier ministre nous dit qu'il faut bien s'y faire, d'autres désastres sont à venir ! C'est à la guerre que nous poussent nos dirigeants imbus. « On repart comme en 14 », le mot « valeur » prenant place et fonction du mot « patrie ».
C'est contre cela qu'il nous faut construire une résistance. Redisons le rapidement car ce n'est pas l'objet de ce texte, le monde est-il en meilleur état après la dizaine d'interventions armées de cette décade ? Redisons le, ces jeunes assassins n'ayant usurpé le drapeau de l'islam que pour entrer en guerre, auraient-ils trouvé où exercer et armer leur folie sans ces extensions de nos guerres ?



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