dimanche 25 octobre 2015

Loi sur la transparence des entreprises minière, pétrolière et gazière: «Une loi opaque pour une industrie opaque», estime Manon Massé




Loi sur la transparence des entreprises minière, pétrolière et gazière: «Une loi opaque pour une industrie opaque», estime Manon Massé 

21 octobre 2015

Québec solidaire a été le seul parti à s’opposer à l’adoption du projet de loi 55 qui ne répond aux attentes de la population québécoise en matière de transparence dans les industries minières, pétrolières et gazières.

« Québec solidaire a voté contre le projet de loi 55 sur les mesures de transparence dans les industries minière, pétrolière et gazière, c’est qu’il est bien en deçà des attentes! Quand je pense à toutes ces communautés qui se battent depuis des années à armes inégales contre de puissants lobbys et leurs armées d’avocat, je constate que le gouvernement a choisi son camp. J’aurais espéré que le gouvernement libéral comprenne le message et mette fin une fois pour toutes à l’opacité de ces industries qui sont passées maitres dans l’art d’utiliser les lois fiscales à leur avantage.  Mais non! Elles pourront continuer de bénéficier de privilèges hérités d’une autre époque! » dénonce la députée de Sainte-Marie-St-Jacques, Manon Massé.

Québec solidaire déplore que certaines entreprises d’exploration et d’extraction de ressources naturelles passent sous le radar. « Grâce à une série d’échappatoires et de critères arbitraires, ce n’est pas l’ensemble de l’industrie qui sera encadré par le projet de loi 55. Certaines compagnies n’auront pas à divulguer les paiements qu’ils font aux ministères et organismes publics.

Pour la députée de Sainte-Marie-St-Jaques, le Parti libéral a une fois de plus cédé face aux discours de peur des lobbys minier, pétrolier et gazier. « Les ressources naturelles, et à plus forte raison les ressources naturelles non renouvelables, appartiennent au peuple québécois. Le projet de loi 55 n’est pas une réponse suffisante face à une industrie qui ne se gêne pas pour traîner en cour des villes et des municipalités. Quand une compagnie comme Gastem ne se gêne pas poursuivre Ristigouche, en Gaspésie, qui veut tout simplement protéger son eau potable, le gouvernement doit envoyer un message fort plutôt que de céder au chantage. »


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