vendredi 17 juillet 2015

Déboiser pour Knorr, Fruit d’or et Planta Fin ? NON MERCI !




Manifestation contre les déboisements du géant de l’huile de palme Wilmar au Nigéria ( © Environmental Rights Action/Friends of the Earth Nigeria - CC BY-NC-SA 2.0 )


Déboiser pour Knorr, Fruit d’or et Planta Fin ? NON MERCI ! 

Début de l'action : 15 juil. 2015

Le géant de l’huile de palme Wilmar déboise des forêts à la riche biodiversité et même des zones protégées au Nigéria. Demandons à Unilever, la multinationale commercialisant les marques Fruit d’or, Knorr et Planta Fin, de ne plus se fournir en huile de palme chez Wilmar.

Le désespoir laisse la place à la colère chez les paysans dans la région de Cross River au Nigéria. « Wilmar signe notre arrêt de mort en prenant nos terres » exulte le chef de village Aning Oja. Jusqu’ici, les autochtones pouvaient cultiver les terres autant que nécessaire pour leur subsistance. Maintenant, beaucoup sont dans la misère.

Des défenseurs des droits humains estiment jusqu’à 20.000 le nombre de personnes souffrant de la présence de Wilmar au Nigéria. L’entreprise, qui n’a ni consulté les habitants ni tenu ses promesses, « détruit la vie des gens au bulldozer » pour Godwin Ojo du Environmental Rights Action. L’organisation a publié une étude documentant les agissements de Wilmar au Nigéria.

Des images satellites attestent que depuis 2011, toutes les concessions où opère Wilmar sont de plus en plus déboisées. Et le producteur d’huile de palme veut manifestement installer des plantations à l’intérieur du Parc national de Cross River et de la Réserve forestière d'Ekinta.

Les forêts de Cross River abritent une forte diversité biologique comme les chimpanzés et les gorilles des plaines occidentales, une espèce de primate très menacée dont il ne reste que 300 individus. Léopards, lions et tortues terrestres ont déjà disparu de la région selon les autochtones. Antilopes et porc-épics pourraient bientôt suivre.

Même si Wilmar destine son huile de palme nigériane principalement au marché régional, nous considérons le groupe et ses clients informés de ses pratiques responsables de déforestation tropicale et d’accaparement des terres. Un important client de Wilmar est Unilever, la multinationale de l’agroalimentaire qui commercialise entre autres les marques Fruit d’or, Knorr et Planta Fin.

Demandons à Wilmar d’arrêter ses déboisements et à Unilever de ne plus acheter l’huile de palme de Wilmar.

Signer la pétition :

Aux dirigeants des groupes Wilmar et Unilever

Unilever ne doit plus acheter d’huile de palme à Wilmar, une entreprise qui détruit les riches forêts tropicales de Cross River au Nigéria

Monsieur Kuok,
Monsieur Polman, Monsieur Rouwers,


Les forêts de Cross River au Nigéria sont un point chaud de biodiversité. Elles abritent des chimpanzés et des gorilles, des espèces de singes considérées comme les plus menacées d’Afrique. Par ailleurs, des milliers de familles paysannes vivent de la culture de leurs parcelles dans cette région.

Tout cela est en danger à cause de l’expansion massive des cultures d’huile de palme du groupe Wilmar. Des images satellites attestent de l’empiètement des plantations de Wilmar à l’intérieur du parc national de Cross River et de la réserve forestière d'Ekinta ainsi que de l’augmentation du déboisement dans toutes les concessions du groupe depuis 2011.

Les organisations Environmental Rights Action et Friends of the Earth ont publié une étude détaillée contenant des cartes, des images satellites et des photographies.

Wilmar s’est engagé en 2013 à mettre en place la politique « Non à la déforestation, non aux tourbières, non à l'exploitation » (No Deforestation, No Peat, no Exploitation). Cet engagement n’a manifestement pas été tenu.

Je demande à Unilever de ne plus acheter d’huile de palme à Wilmar car des forêts tropicales ont été détruites pour produire celle-ci. Je demande à Wilmar de mettre immédiatement fin à la déforestation au Nigéria et partout ailleurs.

Je vous prie de croire, Monsieur Kuok, Monsieur Polman, Monsieur Rouwers, à l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne.


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