jeudi 16 juillet 2015

Pourquoi l'Allemagne devrait 1.000 milliards d'euros à la Grèce


VOICI UN ARTICLE POUR MIEUX COMPRENDRE LE CONTEXTE GREC:



Manolis Glezos, député de la gauche radicale Syriza. Copyright AFP

Pourquoi l'Allemagne devrait 1.000 milliards d'euros à la Grèce 

Manolis Glezos, député de la gauche radicale Syriza et figure de la résistance grecque, réclame 1000 milliards d'euros à l'Allemagne au titre des dommages de guerre. Une demande que conteste évidemment Berlin et qui n'a guère de chance d'aboutir...

Et si le créancier n'était pas celui qu'on croyait. Mercredi, la figure légendaire de la résistance grecque, Manolis Glezos qui, quelques jours après l'occupation d'Athènes par les troupes allemandes en mai 1941, était monté en haut de l'Acropole pour détacher le drapeau nazi, a évalué à 1000 milliards d'euros la dette de l'Allemagne envers son pays.

Tel est débiteur qui croyait être créancier ?

« Ce n'est pas nous qui devons de l'argent aux Allemands, c'est eux qui nous en doivent », a martelé cet homme de 88 ans, aujourd'hui encore élu de la coalition de la gauche radicale Syriza. Manolis Glezos fait allusion à une des pommes de discorde historique entre l'Allemagne et la Grèce : le paiement des réparations. Lors de la conférence internationale de Paris en 1946, un indemnisation de 7 milliards de dollars avait été décidée pour compenser les dommages causés par l'occupation allemande de 1941 à 1944, une des plus dures en Europe.

1.000 milliards d'euros

Selon le résistant grec, ces 7 milliards de dollars de 1946 représentent aujourd'hui 108 milliards d'euros, si l'on prend en compte l'inflation. A cette somme, s'ajoute le remboursement d'un prêt forcé de 3,5 milliards de dollars imposé à la Grèce occupée par l'Allemagne nazie. Ce qui rajoute à la facture 54 milliards d'euros. « Si l'on ajoute un taux de 3 % par an, on arrive à une dette de 1.000 milliards d'euros », conclut le résistant qui ajoute non sans ironie « mais nous pouvons accepter un « haircut » (coupe) sur les intérêts ».

Les arguments de Berlin

 
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